2 Commentaires
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Avatar de Portions individuelles

Très intéressant. Pour employer parler dans les termes de la musique country actuelle, on pourrait dire qu'Anthony reprend les codes musicaux de l'americana avec la politique du bro country.

Je ne pensais pas que la division était si profonde et marquée jusqu'à ce que je lise ce papier récent dans the New Yorker, que je recommande : https://www.newyorker.com/magazine/2023/07/24/country-musics-culture-wars-and-the-remaking-of-nashville

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Avatar de Père Duchesne

Merci pour l’article! Je suis abonné, mais je ne l’avais pas vu passer.

Ce qui est un peu particulier dans le cas d’Anthony c’est que personne de Nashville n’est impliqué jusqu’à maintenant. C’est comme un genre de renaissance tardive de l’Appalachia qui vient jouer dans des codes très "rustiques", un peu comme un certain folk indie a pu le faire en mode "enregistré dans une cabane au fond d’un rang" depuis les années 2000.

Le croisement entre la musique country et les idées de droite ne date pas d’hier. Juste à penser à Merle Haggard et à des chansons comme Okie From Muskogee et The Fighting Side Of Me. On peut penser aussi à des trucs carrément racistes comme Johnny Rebel, qui allait chercher dans les codes de la musique outlaw.

Jusque là, on est dans le domaine du connu, mais l’affaire un peu spéciale avec Anthony c’est la puissance de la vague et sa figure quasi-christique. Le gars donne des concerts gratuits, veut parler à tous ses auditeurs, refuse un contrat de 8 millions, lit des passages de la Bible… C’est son Sermon sur la Montagne, et ça part comme une traînée de poudre… Je me dis que si le feu prend, il doit prendre dans quelque chose.

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