Je ne vois pas de contradiction franche avec ce que vous écrivez. Peut-être est-ce le mot "escroc" qui vous fait douter ? Je ne l’écris pas dans un sens où Buffy Sainte-Marie devrait être déprogrammée.
Je suis d’accord avec vous pour "prendre en considération l’état des lieux et des personnes actuels", et ça implique, justement, de laisser de côté le Kulturkampf pour s’intéresser aux pratiques autochtones, à leur économie, à une politique au sens propre.
Vous jetterez un œil à mon infolettre sur Taiwo, mais j’explique aussi dans celle-là comment les "politiques de déférence" (ce que vous appelez à juste titre des "flagellations") finissent par profiter à une frange minuscule qui tire profit de sa position avantageuse dans l’échelle sociale.
C’était quelque chose que Ferron comprenait, en effet, quand il écrivait sur "ceux d’en bas" (même s’il tombait parfois un peu trop dans le mythe d’un grand métissage), mais les perdants de ce jeu d’expropriation colonial ne sont pas que des autochtones. Comment à partir de là créer des solidarités dans des communautés qui se retrouvent souvent dressées les unes contre les autres ? Ça n’a rien de facile, mais les solutions ne sont pas culturelles ou performatives (ni la sacro-sainte "éducation" des libéraux). Elles passent souvent concrètement par des investissements, des échanges, des restitutions ou des réparations…
Je ne vois pas de contradiction franche avec ce que vous écrivez. Peut-être est-ce le mot "escroc" qui vous fait douter ? Je ne l’écris pas dans un sens où Buffy Sainte-Marie devrait être déprogrammée.
Je suis d’accord avec vous pour "prendre en considération l’état des lieux et des personnes actuels", et ça implique, justement, de laisser de côté le Kulturkampf pour s’intéresser aux pratiques autochtones, à leur économie, à une politique au sens propre.
Vous jetterez un œil à mon infolettre sur Taiwo, mais j’explique aussi dans celle-là comment les "politiques de déférence" (ce que vous appelez à juste titre des "flagellations") finissent par profiter à une frange minuscule qui tire profit de sa position avantageuse dans l’échelle sociale.
C’était quelque chose que Ferron comprenait, en effet, quand il écrivait sur "ceux d’en bas" (même s’il tombait parfois un peu trop dans le mythe d’un grand métissage), mais les perdants de ce jeu d’expropriation colonial ne sont pas que des autochtones. Comment à partir de là créer des solidarités dans des communautés qui se retrouvent souvent dressées les unes contre les autres ? Ça n’a rien de facile, mais les solutions ne sont pas culturelles ou performatives (ni la sacro-sainte "éducation" des libéraux). Elles passent souvent concrètement par des investissements, des échanges, des restitutions ou des réparations…