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J’avais compris cela. Dans une campagne de sensibilisation, les mots sont importants entre autres parce que leur usage est limité forcément. Le mot « violence » est utilisé et il « force » une conscientisation : « J’admets avoir pensé cela. Suis-je violent.e ? ». Il force à réfléchir à une pensée qu’on a ou qu’on a eu qui est violente : « Ça aussi, c’est de la violence sexuelle ». Ce que je vois là-dedans n’est pas très différent de ce qui se fait dans d’autres sphères du domaine publicitaire, à moins de me tromper. C’est combattre le feu par le feu. Bon dimanche!

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Père Ducharme, j’ai vu les mêmes messages au Cégep où je travaille. Je me suis mise à y penser aussi malgré les 40 000 choses qui me traversent l’esprit quand je rentre au travail le matin très tôt. Tous les couloirs affichaient ces messages, je les trouvais au départ nécessaires, ils le sont sans doute toujours. Comme quoi, il est vrai, la conscientisation à ces enjeux du respect de la diversité sexuelle sont nécessaires. J’ai dû m’avouer que malgré mon ouverture d’esprit et le fait que je côtoie de jeunes étudiant.es depuis 20 ans, la complexité des enjeux me sidérait par leur étendue infinie, d’une part, oui, matante est parfois dépassée. D’autre part, ayant été éduquée par des relents de « Penser, c’est déjà péché », oui, je suis si vieille que ça, mon scepticisme et mon malaise se sont réveillés. Je répète que si ces messages ont été placardés partout, c’est qu’ils répondent à un besoin tout aussi essentiel, mais pourquoi autant de judéo-christianisme dans la rhétorique? Je ne sais pas. Pourquoi ce jugement moral prémédité ? Je ne sais pas.

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